Comment penser le mal? Comment assigner un sens à ce qui refuse absolument d’en avoir un? Le mal est un défi à la philosophie et à la théologie, car poser l’existence d’un Dieu tout-puissant et bon en même temps que l’existence du mal, voilà bien l’incohérence. Cette contradiction, les théodicées traditionnelles tentent de le lever. Penser le mal n’est pas suffisant, Il faut agir pour soulager la souffrance et juguler la violence. L’objectif de ce séminaire est l’examen de quelques-unes des tentatives que la philosophie et la théologie ont proposé pour relever ce défi.

Temps présentiel : 17.5 heures

Charge de travail étudiant : 82.5 heures

Méthode(s) d'évaluation : Exposés

Référence :
Adolphe Gesché, Le mal, 1996 Jean-Pierre Labarrière, Dieu aujourd’hui, 1977 Jean-Michel Maldamé, Le péché originel. Foi chrétienne, mythe et métaphysique, 2008 Frédérique Poulet, Célébrer l’eucharistie après Auschwitz, 2015 Gérard Rémy, L’énigme du mal, 2012 Paul Ricoeur, Philosophie de la volonté. 2. La finitude et la culpabilité, 1960 Paul Ricoeur, Le mal, un défi à la philosophie et à la théologie, 1996.